Lancement du CrowdFunding
Le projet (sur miimosa)
Prologue
Bonjour, nous sommes Patrick et Herveline. Patrick a décidé de se lancer enfin dans le domaine de l’apiculture, qui lui tient à coeur et Herveline, animée par la même envie, va l’accompagner !
Episode 1
Pourquoi nous voulons faire du miel et du bon !
Parce qu’on aime trop ça ! Dans les crêpes, au petit déjeuner, dans la cuisine, et dans un bon grog au début d’un vilain rhume ! En fait, nous, on ne peut pas résister au miel… C’est un peu notre madeleine de Proust. Aussi, comme vous, on a été alerté par toutes les histoires de mauvaises pratiques apicoles dans le monde.
QUOI ?! Même le miel ne serait pas vraiment du miel ?!
Episode 2
Bon, on sait déjà que ce sont les abeilles qui produisent le miel grâce à la floraison des arbres et des plantes, au nectar et au pollen ! Naturellement, elles s’installent partout où elles peuvent, face au soleil, à l’abri du vent et de l’humidité et avec de quoi manger, bien évidemment.
Ca a l’air simple comme ça… Pourtant on a découvert que c’était bien plus complexe : une teigne, un varroa, un frelon asiatique, un épandage de pesticide, un changement climatique, une biodiversité qui s’appauvrit, et la colonie s’éteint.
Episode 3
Pour nous compliquer la tâche, elles se sont séparées en plein d’espèces et même en une race entièrement créée par l’homme.
Qui choisir ? La Caucasienne ou l’Italienne. L’Espagnole ou la Carnica (des Balkans), et enfin la buckfast créée par le frère Adam et la liste n’est pas exhaustive… en fait, le choix a été rapide.L’abeille noire qui est notre abeille locale en France et en Europe du nord.
Elle est parfaitement adaptée à notre climat, notre environnement, elle est robuste, travailleuse, économe.
Episode 4
Si nous voulons du miel, il faudra qu’on les loge… là aussi, plein de possibilités de ruches : Dadant, Langstrogh, Voiront, Kenyianne, Warré. La ruche warré est la plus proche de son habitat (bon, ok, sans parler des ruches tronc ou paille), elle est de la taille d’un essaim, plus facile à chauffer par les abeilles, où elles peuvent construire selon leurs besoins au fil des saisons.
C’est évident pour nous : on la prend ! On les installera au mieux !
Episode 5
Les installer dans un lieu préservé : la montagne !
Aux portes du Parc National du Mercantour. Il n’y a pas d’agriculture intensive ou de monoculture, le frelon asiatique a trop froid. L’air est sain et c’est bon pour la santé. On connaît bien les lieux… Patrick y a passé toutes ses vacances. Il connaît tous les cailloux et les châtaigniers. L’endroit nous a inspiré le nom : Ruchers du Comté. (Le Comté de Nice, sous la souveraineté du Duc de Savoie, devenu Roi de Sardaigne, a été annexé à la France en 1860).
Episode 6
Nous croisons les diverses méthodes d’élevage d’abeilles avec notre expérimentation à la maison. On a commencé à se former auprès d’un syndicat apicole et aussi aux techniques bio, puis on a commencé à chercher des essaims d’abeilles noires… Comme les abeilles sont frileuses, elles hivernent donc il a fallu patienter jusqu’au printemps et leur réveil pour les accueillir dans nos deux ruches warré.
Nous pouvons mettre en lien les contenus de formation, l’observation et la manipulation de nos premières ruches. Bonne nouvelle ! On se débrouille bien ! Pollen, nectar, couvains, naissances à venir, les colonies sont au travail, prêtes à produire.
Episode 7
Les choses s’accélèrent : on fabrique nos ruches dans du mélèze (un pin des Alpes), très résistant aux intempéries, découpé par une scierie locale : la scierie du mercantour et on les assemble nous-même..En plus de privilégier le bien-être des abeilles, la ruche warré nécessite moins de maintenance pour l’apiculteur, elle est plus légère et moins invasive.
Episode 8
Comment nous allons pratiquer l’apiculture :
Nous voulons respecter la saisonnalité de l’abeille, en particulier ses réserves de miel pour passer l’hiver. Elles récoltent du miel qui doit les nourrir tout l’hiver et les maintenir en bonne santé.
Nous ne ferons pas de transhumance, parce que dans la vraie vie, l’abeille n’a pas de berger. Cela évitera qu’elle s’hybride avec des abeilles non bio ou non noires et qu’elle transmette des maladies au rucher.
Nous replantons les plantes mellifères locales pour les aider à trouver leur nourriture au plus près de la colonie. Nous avons pu avoir plein de bons conseils d’apiculteurs locaux.
La récolte se fera par pressage pour obtenir un miel cru, sans air.
En bref, une apiculture respectueuse et durable !
A quoi va servir la collecte ?
Episode 9 : le crowdfunding !
Vos dons participent à l’acquisition d’essaims d’abeille noire.
La France manque de miel, et importe 22 000T par an.
Nous voulons vous faire profiter d’un miel bio et de qualité, et surtout vous accueillir.
- achat des ruches vides : 100 x 50 ruches = 5 000€
- achat du petit matériel : 1 500€
- achat des essaims : 150 x 50 essaims = 7 500€
Votre coup de pouce permettra de sécuriser notre projet, en participant à l’achat de la moitié des essaims : 150 x 20 essaims = 3 000€.
Pour ceux qui veulent, il est possible de nous envoyer directement un chèque à notre nom et notre adresse, joint de vos coordonnées et adresse-mail, et cela sera ajouté par MiiMOSA aux autres contributions (avec contrepartie si vous le souhaitez) :
Patrick GILI
1872 route de Nice
06450 Saint Martin Vésubie
Et si vous voulez m’écrire : patrick7gili@gmail.com
Epilogue :
Tout d’abord, merci par avance à tous ceux qui nous accompagnent !!
Quand les ruchers seront bien implantés, avec des essaims forts, nous voudrions participer à la création d’un conservatoire de l’abeille noire dans son écotype local en proposant un partenariat avec le Parc National du Mercantour, en zone protégée.
Nous sommes toujours disponibles pour échanger et vous accueuillir au rucher, autour d’une tartine de miel les weekend.
et nous retrouver sur notre site web